« Les outils digitaux accélèrent 3 grands domaines de la direction financière.
Les trois grands domaines d’accélération digitale
Premier pilier : l’automatisation
Le premier grand pilier, c’est l’amélioration des services financiers. Il y a bien sûr l’automatisation, la digitalisation des processus financiers, notamment des processus transactionnels. Mais on voit aussi aujourd’hui de la data factory, du digital tax, et d’autres applications de ces améliorations.
L’automatisation est aussi impactée par l’automatisation cognitive, c’est-à-dire le machine learning. Les données, elles aussi, sont organisées différemment. On peut utiliser des data lakes et le cloud. Sur le cloud, on peut avoir accès à de nombreux logiciels et de nombreuses applications.
Dans l’optimisation et l’efficience des processus financiers, on voit également de façon émergeante, l’arrivée de nouvelles technologies. La reconnaissance du texte et du langage offre la possibilité de faire un reporting de premier niveau, éventuellement un reporting statutaire. Autre technologie, très importante dans l’immobilier : la blockchain, qui permet de relier l’entreprise avec tous ses partenaires.
Second pilier : la gouvernance des risques
Le second pilier, c’est la gouvernance des risques, avec les 3 C. Le premier C est la cybersécurité, sur laquelle le directeur financier doit s’impliquer. Le second, c’est le contrôle interne digitalisé, qui permet un contrôle interne beaucoup plus exhaustif, et permet un benchmark avec des métriques externes à l’entreprise. Le troisième, c’est la conformité avec la blockchain, qui permet de sécuriser les informations et les rendre traçables.
Troisième pilier : l’apport de valeur ajoutée
Avec le troisième pilier, la direction financière apporte de la valeur ajoutée à ses partenaires. Avec notamment des outils comme la datavisualisation, le storytelling et les smarts data (données actionnables immédiatement).
C’est aussi et surtout les advanced analytics, c’est-à-dire les prédictions, les prévisions, les simulations, voire les prescriptions. Cela permet, par exemple, de simuler les impacts sur le besoin en fond de roulement d’une nouvelle stratégie, d’un nouveau plan opérationnel, d’une nouvelle offre.
Ces techniques-là sont fondamentales pour la direction financière, et notamment pour les contrôleurs de gestion. »
